Ben Diallo SELS/Kaolack, membre du G7: « Les dés sont déjà pipés et il nous faut faire avec »

À la suite des reprises ratées de avril, mai, 2 juin, voilà qu’une enieme date de reprise a été actée hier en conseil des ministres pour le 25 juin prochain. Une reprise concernant les classes d’examen, CM2, 3EME et Terminales. Nous en prenons acte. Nous pensons que cette annèe scolaire nous a valu trop de polémiques, de tatonnememts et de tergiversations. Une situation exceptionnelle causée par une pandémie qui est là et qui nous est apparue sans nous que ne soyons préparer à cela. La covid-19 a pris au dépourvu l’humanité toute entière. Tous les secteurs de la vie socioéconomique terriblement impactés. Notre pays ne pourrait être en reste. Nous pensons qu’il est temps d’en finir avec cette année scolaire et meme si les carottes sont déjà cuites avec des dégâts qui sont déjà là, perceptibles avec de graves sequelles qui se feront sentir des années durant. Ces classes intermediaires aujourd’hui en vacances anticipées auront à en payer les pots cassés par cette baisse de niveau due à un quantum horaire très faiblement atteint pour ne pas dire pas du tout atteint. Mais etant donné que l’ecole ne pourrait etre à part et avec toutes ces mesures d’assouplissements notamment sur le transport interurbain, la reouverture des loumos et marchès, des terrains de jeux etc….il faut aussi y aller avec l’Ecole. Par contre les problemes seront là et qui ont entre autres pour noms, hivernage, pluie, inondation, ecoles à abris provisoires déjà rayées sur la carte scolaire, classes vieillottes, eleves main d’oeuvre agricole etc….sans compter le protocole sanitaire qui va aussi poser probleme sur ces plans de la distanciatio, des regroupements, des intrants sanitaires…
Les examens aussi ne seront pas en reste puisque tous programmès en plein hivernage avec son corollaire d’aleas climatiques que l’humain ne peut pas maitriser. Bref, les dés sont déjà pipés et il nous faut faire avec. Cette situation que nous vivons avec notre ecole ne peut plus perdurer. Que chacun se retrousse les manches pour y aller en donnant sa partition et ceci d’autant plus que les autorites administratives et academiques n’entrevoient aucune possiblité d’annee blanche ou annèe invalide. Nous appelons dans ce sens tous nos camarades, militants et sympathisants de notre syndicat à Kaolack tout en restant à l’écoute du G7 qui sera en pleniere ce jeudi pour discuter de la situation.